de l’art et du cochon

Nous semblons ne jamais avoir de trop de cet appendice rebondi qui nous pend au bas du dos.
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J’en prends à témoin l’abondante utilisation que nous faisons de son nom dans le langage courant. « Cul terreux », « faux cul », « cul sec », « être comme cul et chemise », les expressions ne manquent pas. Il faut donc que nous accordions une grande importance à cette partie de notre corps. Dirions-nous de quelque chose qu’elle nous a « coûtée la peau du cul » si celui-ci ne nous était pas infiniment précieux?
Outre ses basses fonctions (pourtant essentielles), ses fonctions reproductrices et esthétiques, notre popotin nous sert énormément: nous passons la majeure partie de nos journées sur ce divin rembourrage. Sans lui, nous serions comme certains animaux, condamnés à demeurer debout. Je ne sais pas pour vous, mais moi, avec mes vieux genoux et mon dos fragile, ça me suffit pour lui donner le titre de partie du corps la plus capitale.
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