ATTENTION!
Ce qui suit est pour un public averti. Cet article contient des images choquantes pouvant ne pas convenir à tous. Le port de verres fumés est d’ailleurs recommandé.
[12 photos – 330 mots]
Printemps 2011. Trop de murs pour les œuvres de A corps perdus. De plus, la propriétaire de la galerie, Anne, souhaite ne pas avoir sous les yeux les êtres à bourrelets multiples de cette série, la chose la mettant mal à l’aise.
Danseuse – A corps perdus
Ces œuvres sont donc reléguées à la plus grande pièce. J’accepte de remplir la seconde, celle où Anne aime passer son temps, avec d’autres œuvres.
Je me mets donc à travailler à de nouvelles créations qui n’auraient possiblement pas le même effet sur mon hôtesse. J’ai repris et développé une vieille idée datant de 2009, un homme au nez-cul.
One Nostril Man – 2009
D’une séance remue-méninges avec un ami naquit Mona Lisa.
Mona Lisa – série Faux-culs
Il existe une aura inexplicable autour de l’œuvre de Da Vinci, ce tout petit panneau de bois représentant on ne sait trop qui arborant un sourire fade. On s’y intéresse tant parce que tant de gens s’y intéressent. Le nombre de faux mystères dont La Joconde est la source ne peut que fasciner.
Ma Mona Lisa se veut une satire de l’originale. Tout ne serait qu’une question de perception. Lors de l’exposition, elle fut bien mise en valeur au centre d’un grand mur par un puissant éclairage. Il ne lui manquait que la boîte de verre et la chaînette pour éloigner les spectateurs.
Flanquée de deux Faux-culs, on l’aurait crue Christ sur le Golgotha avec les larrons.
Les deux Faux-culs accompagnant Mona Lisa.
Après l’exposition, la série s’est élargie. Voyez ci-bas. Toutes ces œuvres s’inscrivent à mon sens dans la suite logique de mon expérience en photo numérique. Presque à chaque pas ce fut un peu moins de pudeur, un peu plus d’indécence, comme si je cherchais à déterminer la limite acceptable. Acceptable selon moi, selon les autres.
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